Pour la justice sociale, riposte syndicale !

Publié le par V

http://www.cnt-f.org/propagande/autocollants/PLANCHE%202/riposte%20syndicale.jpgEn ce début d'année 2012, les patrons et les banques continuent d'exploiter les salariés et de faire du profit sur leur dos. Les États, aux ordres de la finance (FMI, Banque mondiale, etc.), imposent la réduction des déficits publics. Et de la Tunisie à la Chine, de la place du Kremlin aux rues d'Athènes, des peuples se mobilisent, se mettent en grève, affrontent les forces de l'ordre. Plus que jamais, la solidarité entre travailleurs est indispensable.

Pour eux, le capitalisme, c'est :

  • s'accaparer les richesses produites par les travailleurs (salaires astronomiques, parachutes dorés, actionnaires, CAC 40...) ;
  • privatiser le bien public à leur profit ;
  • faire de l'argent vite en occultant les conséquences à long terme sur l'environnement et les populations ;
  • contrôler et mettre en fiches les individus pour pouvoir surveiller et réprimer quand ils le jugent nécessaire.

Pour nous, le capitalisme, c'est :

  • la précarité ;
  • les bas salaires ;
  • les conditions de travail dégradées ;
  • l'augmentation du prix des biens indispensables (alimentation, loyer, énergie...) ;
  • la casse de l'éducation, de la santé, des transports, des communications...
  • le flicage et la répression de nos luttes.

Et, dans le même temps, nous entendons refuser toute trêve électorale, tout comme nous manifesterons contre les politiciens qui utilisent la crise, la misère pour distiller des thèses racistes, autoritaristes, xénophobes, visant à diviser les travailleurs alors qu'il s'agit d'œuvrer à la reconstruction d'une solidarité de classe.

Contre l'injustice sociale, le syndicat, au cœur de la production des richesses et des biens, est l'arme des travailleurs.

Pour le partage des richesses entre celles et ceux qui les produisent, la CNT revendique :

  • l'augmentation des salaires et des minima sociaux ;
  • le retour à une retraite à taux plein à 60 ans (55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles) et aux 37,5 annuités ;
  • du travail pour tous, en imposant des embauches massives et non le recours systématique aux heures supplémentaires, le remplacement de tous les salariés partant en retraite dans le privé comme dans le public, l'arrêt des délocalisations ;
  • l'amélioration des conditions de travail (dignité au travail) ;
  • la défense et l'amélioration des secteurs publics au service de tous ;
  • l'égalité des droits : hommes/femmes, Français/immigrés, même patron, même combat ;
  • l'accès pour tous au logement, à la santé, à l'éducation, à des conditions de vie décentes ;
  • le respect de l'environnement et des ressources naturelles.

Pour continuer de construire un syndicalisme de lutte des classes et de transformation sociale, le syndicat, géré par les adhérents eux-mêmes, en est la condition nécessaire.

Publié dans SOLIDARITÉ INTERPRO

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